lundi 12 novembre 2012

Comme un coup de pelle dans la tête…


En septembre dernier je partageais avec vous que je partais passer mes exams malgré le peu de temps que j’avais eu pour réviser…
Et ce fût une sacrée aventure, à tous points de vues…

La première partie de cette aventure a été de dormir à l’hôtel à St Denis, pour moi qui suis parisienne d’origine, il y avait quelque chose de bizarre puisque je pouvais me loger facilement sur Paris… Mais c’est le choix que j’avais fait pour me consacrer le plus possible à mes révisions et être au plus proche de la fac.
J’étais donc à 10 minutes à pied de la fac et pourtant j’ai eu l’impression d’être en Espagne... D'abord parce l'hôtel ressemblait à une vieille hacienda mais aussi car tout le personnel avait un accent espagnol assez prononcé. Il y avait beaucoup de touristes dans l’hôtel, j’étais dans ma bulle, loin de la vie «normale» :).
Autre chose que je n’avais jamais faite : manger seule au restaurant, enfin pas tout à fait seule parce que j’avais mes notes à relire et relire sans cesse…

Beaucoup de stress la veille du premier jour d’examens, j’ai du dormir 4 heures, pour essayer de faire rentrer encore et encore des infos dans mon cerveau, sans aucune illusion quand à ma capacité à les retenir…

Le premier jour, j’ai eu l’impression de débarquer dans un bâtiment à rénover, limite désaffecté… On comprend mieux quand on y est pourquoi, parfois, certains expriment que les facultés sont en mauvais état… car elles le sont !

Et la première journée s’est passée sans que je sois capable de dire si oui ou non je m’en sortais… Je suis rentrée en fin d’après midi à l’hôtel, lessivée, incapable de faire quoique ce soit, ni même de dormir… Je ne pouvais plus rien apprendre… Tant pis, demain était un autre jour et puis j’étais contente d’être venue malgré mes doutes. Et, surtout, j’avais compris que la plupart des personnes présentes aux exams étaient comme moi : des personnes qui travaillaient, qui avaient une famille et que peu d’entre elles avaient eu le temps de réviser comme il l’aurait fallu… Nous étions tous dans le même bateau :). Cela faisait du bien de ne pas se sentir différente !

Le deuxième jour s’est passé, puis le troisième… je n’ai pas répondu à beaucoup de questions dans certaines matières, mais j’étais un peu fière de moi car je n’ai rendu aucune copie blanche et ce même en Statistiques où j’étais tellement certaine de me planter que je n’avais même pas pris de calculette, c’est dire !

Et puis, la parenthèse « Je suis une étudiante en psycho » s’est refermée et j’ai repris le cours de ma vie :).

Après, j’ai commencé à surveiller mon relevé de notes en ligne sans beaucoup d’espoir… décidant de me réinscrire de nouveau en première année, et comptant les matières où il y avait marqué ADM à côté de la note, quand celle-ci était au dessus de 10, il y en avait 5 de validées.
Et vendredi dernier il me manquait encore 6 notes et j’ai eu un coup de téléphone de la fac parce qu’il manquait des pièces à mon dossier d’inscription.
Alors, j’ai tenté ma chance et demandé si ils avaient eu les notes manquantes, on m’a fait patienter et la personne en charge de la scolarité des premières années m’a prise au téléphone - ce qui je le souligne est exceptionnel car il est quasiment impossible de les joindre par téléphone tellement ils sont peu nombreux par rapport au nombre d’étudiants qu’ils ont à gérer…

Cette personne avait donc 5 des 6 notes qu’il me manquait et beaucoup de ces notes complétaient le «binôme» de certaines EC et permettaient donc d’en faire la moyenne et de voir si l’EC était validé… Et là Ô surprise, j’ai compris que mes 16/20 me sauvaient et me permettaient de valider à tout juste 10 moyenne la Psychologie Clinique et les Neurosciences… « Euh vous êtes certaine ? » me suis-je entendu dire à la dame…
Et là, 2ème choc : « Vous avez eu 14/20 à l’écrit en Base de la psychologie sociale, donc vous validez aussi cet EC » - « Vous me faites une blague ? »…
C’était sans compter le 3ème choc : 13 et 17 en Psychologie Ergonomique, soit 15 de moyenne… EC validée également...
Et là : coup de grâce ou plutôt coup de pelle dans la tête : « Donc vous passez en L2 conditionnelle »… Quoi ? « Oui, vous êtes en deuxième année ! Avec 4 EC validées et 30 points de crédits »

TRUC DE OUF !!!!!

J’ai donc validé la psy clinique, la psy sociale, la psy ergonomique, les neurosciences, mon option en sciences de l’éducation… Et dans les autres EC majeures ou mineures qu’il me reste à valider, j’ai déjà validé certaines parties comme l’anglais, profession psychologue du développement et de l’éducation, Bilan de capacité… Encore un petit suspens, car il me manque encore une note pour le devoir profession psychologue de la cognition. Il me faudra donc encore valider cette année entre 7 et 8 matières de L1 et toutes celles de la L2 me sont accessibles !

Bref, cela fait 48 heures que j’essaie de réaliser… Au départ je ne voulais même pas y aller et  j’entends encore cette dame en juillet qui m’a encouragé à y aller quand même : « Vous avez eu 16, ne le gâchez pas, si ça se trouve vous pourrez passer en L2 conditionnelle », il faudra que je l’a remercie !

Sans vouloir faire dans le pathos et faire comme dans les films au moment où la musique vous donne envie de pleurer mais je prends cette nouvelle, qui m’a mis un coup de pelle dans la tête :), comme une leçon de vie qui me servira encore longtemps… On peut le faire, quand on dépasse sa peur, tout est possible… Je suis active dans plusieurs activités (et pas qu’un peu), je suis maman, je suis mariée, j’ai déménagé cet été, je suis étudiante en psycho et je passe en 2ème année !
Et si vous vous souvenez de mon premier post sur ce blog, c’est une voie que je n’avais pas osé emprunter il y a longtemps parce que je m’étais arrêté au fait que le système scolaire et moi on n’était pas amis… De là à l’interpréter comme « je ne suis pas capable de… »… depuis 48 heures il y a comme un baume réparateur qui se diffuse en moi…

Je redescendrai sûrement de mon nuage quand je vais voir toutes les matières que j’ai à valider en L2 aussi, dés que mon inscription sera validée ! Mais là, Youhou ! Comme c’est bon ! :-) !
Yeeeeehhaaaaa ! Champagne !!!!!!


Source image pelle :100000v

mercredi 5 septembre 2012

Impossible Mission Force


Ça fait longtemps que je veux trouver le temps de vous donner des news de mes « études » en psycho car vous êtes nombreux à me demander où j’en suis… :)

Et oui, tous ces mois sans nouvelle de ce côté-là, ça fait penser que peut-être j’ai laissé tomber… Oui, j’avoue, j’y ai pensé, parfois… Car : oui, c’est vraiment pas fastoche de créer sa boîte, ses boîtes et d’avoir une famille et de trouver le temps d’étudier tant et si bien que j’avais décidé de ne même pas passer les exams en juin tellement j’avais pas eu le temps de faire, juste le temps de renvoyer 3 devoirs sur 9 et surtout pas de réviser les examens sur table.

Alors… Je m’étais dit que je passerais tout en septembre et que, malgré mon déménagement, je trouverais bien le temps de réviser ! Wouarfff ! J’avais oublié combien déménager prend du temps et de l’énergie.

Alors, je me suis que tant pis c’était une année pour rien, que l’année prochaine tout irait mieux… et que je ne passerais pas mes exams cette année… Et puis un jour, j’ai eu l’idée d’aller voir sur la plateforme web de la fac si j’avais eu des notes aux 3 pauvres devoirs que j’avais renvoyés (le psychologue clinicien et le neuropsychologue + l’option sciences de l’éducation) et là une note déjà en ligne : 16/20…
J’aurai dû faire « Yeehaaa » mais j’étais juste sans voix… Moi, j’avais 16 ! Et pour rien, puisque je venais de décider de ne pas passer mes exams… Alors, passés l’émotion et le coup de fil à mon mari et à ma môman, j’ai téléphoné à la fac…
Une très gentille femme m’a répondu, je lui ai dit que j’aurais pas le temps de réviser parce je déménageais mais que j’avais eu un 16 et que du coup j’étais perdue… « de toutes façons vous aurez toujours quelque chose, si vous ne venez pas vous redoublerez, alors pourquoi ne pas tenter, peut-être que vous pourrez quand même valider certains modules ». Après avoir raccroché c’était décidé j’allais quand même y aller en septembre…

Et l’été est passé, la tête dans les cartons pendant trop de semaines pour trouver le temps de réviser correctement, juste le temps de renvoyer tous les autres devoirs et de voir que j’avais eu un autre 16/20...

C’est pour jeudi, demain en somme et je n’ai fait que survoler les cours, tenter de répondre aux QCM en ligne… Je vais à la « plantade » assurée mais j’y vais , au pire je redouble, ce qui est prévu si je n’y vais pas du tout, n’est-ce pas ?

Et là, au lieu de me plonger dans les bouquins pour continuer à lire des pages, des lignes auxquelles je ne comprends pas grand chose : les bases de la bio et de la neuropathologie, c’est juste : !!!!!, je sais pas quoi écrire d’autre, si : le cerveau est complexe !!! Et bien, au lieu d’essayer de mettre une définition de plus dans mon cerveau qui me semble saturé, je poste un billet sur ce blog ! Ah ben bravo !!! Je le fais sans doute pour être certaine de prendre la route pour Paris, parce si je le dis ici je serai « obligée » d’y aller :)…
C’est comme si j’avais lâché prise, comme si j’étais plus branchée sur la « conscience », comme si je faisais un peu confiance à mon cerveau et que j’espérais outre le fait de tomber sur des sujets que j’aurais révisés (euh survolés), j’espérais aussi qu’au bon moment l’info adéquate guide mon bras pour qu’il écrive la bonne réponse… Mission Impossible !!! J’y vais sans doute pour aller jusqu’au bout de cette année où je n’aurais pas eu le temps, pour me dire que je n’ai pas baissé les bras et que au moins j’ai goûté à toutes ces matières, toutes ces disciplines, qui sont vraiment passionnantes ! Même si je ne passe pas en deuxième année, c’est certain je n’ai aucun regret, je kiffe grave, prendre la décision d’étudier la psycho était un bon choix et l’année prochaine je me donnerai plus de temps pour décrocher les exams, c’est promis ! :)

En attendant, merci pour votre soutien, vos encouragements et je ne vous dirai qu’une chose : « les pédoncules cérébraux sont situés dans le mésencéphale » !

jeudi 29 mars 2012

La méthodo me rend philo :-)

Waouh ! A y est le devoir de « Méthologie de l’enquête » est fini ! Celui là ne sert pas à être noté pour l'obtention de l'année mais à être corrigé par le prof, puisque l’examen pour cette matière est "sur table". Mais il faut le dire, cela permet d’assimiler le contenu du bazard !

Matière très intéressante et fortement utile à une personne comme moi qui propose des audits (notamment sur la communication en entreprise), je savais plein de choses… étudiées... il y a fort longtemps, mais cet approfondissement/rafraîchissement est plus que convaincant !

Une partie du devoir nous demandait notre avis sur le fait que, les attitudes sont présentes au sein des réseaux attitudinaux, selon Edith Sales Wuillemin (la prof qui a écrit le chapitre dans mon bouquin de psy sociale), avec des changements au sein du réseau en question, et donc… On nous demandait quels concepts importants nous avions retenus et pourquoi… Fastoche ;-( …
Et bien, comme malgré moi, portée par une espèce d’inspiration ou « désinhibition scribique », entendez par là que mon stylo courait sur ma feuille :-), je crois qu’en fait j’ai fait une dissertation philosophico-interrogative sur les bienfaits ou non, de notre mécanisme de défense à « empêcher » nos attitudes d’être « contagieusement » influencées par une attitude changée dans notre réseau, en bien et en mal… En mal, ça peut être bon d’y résister, mais en bien !!! Why !!!?


En tout cas c’est certain, les paramètres d’étude de la population que nous sommes, selon ces critères d’attitude ou pas, c’est passionnant !

Et je terminerai en vous disant 3 mots : Inférence, conation et valence ou comment reprendre tes études en psycho enrichit ton vocabulaire… Et encore là je n’en mets que 3, y’en a tout plein (!) et je ne suis pas certaine de mémoriser vraiment toutes les définitions, car pour retenir la signification d’un mot, il faut l’utiliser souvent… et pouvoir placer souvent en conversation :
Wouah qu’est-ce que t’es conatif !
ou
Je pense que cet événement va avoir une valence hyper négative sur ma vie…
ou
Pour moi, tes inférences déductives montrent bien à quel point la démonstration de vérité nous permet une conclusion…

Ah oui ! Un petit dernier pour la route : Selon psychoweb : « L’attitude sera ainsi définie comme un état d’esprit qui détermine un individu à formuler une opinion, à agir d’une certaine façon à l’égard d'un objet social, cet objet social pouvant recouvrir des aspects différents (l’argent, la gloire, les hommes politiques, les étrangers, etc.)
Le concept d’attitude apparut au départ si important que Thomas et Znaniecki
 proposeront de définir la psychologie sociale comme l’étude scientifique des attitudes. »
Et comme le soulignait l’intitulé de la question 4 de mon devoir : Selon Allport, l’attitude est « un état mental de préparation à l’action organisé à travers l’expérience, exerçant une influence directive et dynamique sur le comportement que l’on a à l’égard d’un objet ».



Vous êtes encore là ? :-)

mercredi 28 mars 2012

Papyrus... MMS... Neuropsy !!!!

C’est fini la rigolittude !...
C’est parti pour les révisions intensives et l’envoi des devoirs obligatoires… Arrgh !
Les exams de juin, c’est du 4 au 6 juin… Au secours !!!
L’important étant de participer, pas vrai ?
Premier devoir obligatoire bouclé : Le Neuropsychologue… Ah ! AH !
Le devoir portait principalement sur la façon de mener un entretien clinique, will see…

En attendant de savoir à quelle sauce je serai notée, je peux du coup déjà, un peu, étaler ma science, si, si ! Et vous dire que le Neuropsychologue est un psychologue clinicien formé en neuropsychologie… Que la neuropsychologie est une science pluridisciplinaire qui fait un mix de la neurologie, de la psychologie fondamentale et expérimentale, de la neurophysiologie et des neurosciences.
Si vous êtes curieux, sur www.neuropsychologie.fr, vous aurez plein d’infos.

C’est d’ailleurs sur ce site que j’ai trouvé ceci :
« Le rôle du praticien est d’écouter sans juger. Il offre à la personne une possibilité d’exprimer sa douleur en maintenant une relation de confiance. Il ne s’agit pas de corriger le comportement, mais d’aider le sujet à satisfaire les besoins qu’il exprime. Il ne s’agit pas non plus de mentir à un patient, dans la mesure où l’on sait qu’à un certain niveau il connaît la  vérité ». WEISBECKER Alexia - Psychologue - EHPAD du GHSA . 
Et j’ai bien aimé :-)

Et si vous n’êtes pas super curieux, et que vous souhaitez juste quelques infos « rigolotes » sur le sujet, à placer dans les dîners, et bien sachez que :

- Les Neuropsy font des MMS, et vous vous dites, « mms » les photos envoyées via téléphone mobiles ? Et je vous dis : NON ! Le MMS est le Mini Mental Score, un test de Folstein, notamment utilisé pour évaluer les cas de maladie d’Alzheimer.

- Déjà les Egyptiens, en 1550 av JC, expliquaient, dans le premier manuscrit médical (le papyrus Edwin Smith, découvert en 1862), 48 cas de déficits « psychologiques » suite à des blessures à la tête et au coup… Et si vous voulez le voir "en vrai", ce fameux papyrus, faut juste aller à New-York :-) ! 



Bon, c’est pas que j’ai plus rien à écrire sur le sujet mais là, j’ai mon devoir sur La Méthodologie de l’Enquête qui m’attend… :-(

samedi 4 février 2012

Time, time, time ! I need more time :)


Oui, oui, oui… Je suis à la bourre grave comme on disait quand j’étais djeuns :-) !

Je confirme, it is not so easy to be a student and a working woman too !! Youhou !

But I practice a little my English and I discovered few words those last days…

Bon alors il est clair que certaines expressions anglaises sont faciles à comprendre, même pour quelqu’un qui ne parle pas un mot d’anglais...
Environmental psychology devient : psychologie de l’environnement.
Psychoterapy, là bon je vous traduis pas, hein ?
Personality psychology, là on s’en sort, c’est : la psychologie étudiant la personnalité, soit la psychologie différentielle.
Attention, petit piège : personnel psychology = Ressources humaines, soit la gestion du personnel.
School psychology = psychologie scolaire, on s’en sort :)…

Puis il y a reinforcement, là aussi c’est : renforcement, et d’un seul coup, dans mon key terms (mes mots clés psycho en anglais) je tombe sur replication, ok… On me dit : réplicabilité (principe de) et là… Il faut le dire, c’est pas un mot que j’utilise everyday ! Pour aller plus vite, je demande à mon époux (my husband) qui a fait des études de lettres modernes s’il peut me donner la définition. Et là, en fait on sèche un peu…
Il y a bien la notion de répliquer quelque chose, je pense à dupliquer et avec Google comme ami, je cherche la définition de réplicabilité, qui, il faut le savoir n’est pas non plus dans le petit Robert, ni dans le dictionnaire d’orthographe de Word, qui me souligne mon mot en rouge… et je tombe sur cette page et je me dis que j’étais pas si loin du sens du mot :-) !

Réplicabilité (reproduction, « appropriation ») : Répétition dans un ou plusieurs autres endroits d'une initiative réussie. Les reproductions ne reprennent pas toujours exactement l'expérience initiale, car elles tiennent compte des possibilités et des problèmes locaux. Elles utilisent toutefois le savoir-faire acquis pendant le programme original et évitent de «réinventer la roue».

Intéressant, non ? De quoi « give a cue », « donner la réplique », au prochain qui cranera devant vous en utilisant ce mot, isn’t it  ?

Aller, un petit dernier pour la route : Drivers ? Et là forcement on pense à : conducteurs, et ben... pas que... Drivers : mots d'ordres intimés à soi-même; proche de "injunction" à agir de telle ou telle manière. Exemple : "Bon, maintenant tu débloques du temps dans ton schedule (calendrier, emploi du temps) et tu révises !!! Non, mais !!!

jeudi 19 janvier 2012

Norman fait du vélo !


Connaissez-vous Norman Triplett ?

Non ?

Et bien moi, je l’ai découvert, il y a peu, toujours dans mon livre de psychologie sociale, lors de la lecture d'un chapitre de Messieurs Py et Somat.

Norman publia en 1898, il y a fort longtemps donc, une étude expérimentale dont le but était de savoir si oui, ou non, la présence d’une ou plusieurs personnes auprès d’un individu pouvait avoir une influence sur sa performance.

C’est avec des cyclistes que Norman étudia les réactions humaines dans pareils cas, et ses résultats se posèrent là ! Ha ! Ha ! Je veux dire que ce fut très clair, quoi !

Un seul et même parcours, 3 conditions :
1 - Un cycliste seul, en course contre la montre.
2 - Plusieurs coureurs en compétition.
3 - Un coureur avec un entraineur.

Le premier alla à la vitesse de 24 km/h, les deuxièmes atteignirent les 34km/h et le troisième 31 km/h !

Nul doute que grâce à tout cela Norman n’eut pas de mal à démontrer que les hommes améliorent les performances de l’Homme, pourvu qu’ils aillent dans le même sens, même quand ils se font la course !

Mais bon… On sait aussi grâce à Jean, celui qui écrit des fables, que les tortues n’arrivent pas toujours après les lièvres, n'est-ce pas ? :-)



samedi 14 janvier 2012

La Psycho Socio, Kesako ?


Bon… Il y a eu les fêtes de fin d’année, la reprise, une bonne angine/otite… Et là, il semble que les événements me permettent enfin de vous partager à nouveau mon aventure d’étudiante :-) !

Tout d’abord, bonne année 2012 ! Que tous vos rêves les plus fous se transforment en projets et deviennent réalité ! Et puis, on ne le dit jamais assez : une bonne SANTE !

J’ai quand même réussi, durant cette période festive à prendre sous mon bras, mon bouquin de Psychologie Sociale, et à en lire quelques pages…

C’est donc inspirée par cet ouvrage, édité aux éditions PUF,  coordonné par Messieurs Bromberg et Trognon, sous la direction de Messieurs Ionescu et Blanchet, que je vous partage quelques infos sur La Psychologie Sociale, qui vous permettront (qui sait ?) de briller lors de vos prochains dîners :-) ! – Ceci est une blague…

Alors… Le saviez-vous ?

Dans l’introduction de l’ouvrage, par Messieurs Bromberg et Trognon, nous pouvons lire : « La psychologie sociale est devenue aujourd’hui une science humaine totalement mature, entre biologie et sociologie, irréductible en même temps qu’ouverte aux autres sciences humaines, générant des connaissances, des pratiques, voire des métiers spécifiquement dévolus à ce qui est caractéristique de l’être humain : le fait d’être en interaction continue avec ses semblables dans un système dynamique de nature fondamentalement sémiotique ». 

Soit, si je comprends bien tout : dés que 2 individus communiquent nous sommes dans le domaine de la psychologie sociale… Vaste programme !

Dans le chapitre 1 du même ouvrage, écrit par messieurs Py et Somat « Histoire de la psychologie sociale », j’ai appris que c’est lors du le 4ème congrès international de psychologie, en 1900, que la psychologie sociale commence à être évoquée. C’est grâce à l’allocution de Théodule Ribot que la psychologie sociale trouve une existence officielle au sein de communauté scientifique internationale. Et Théodule a dit : « Avec la psychologie sociale, nous atteignons un ordre de phénomènes que ni l’introspection ni l’expérimentation ni le raisonnement ne peuvent nous révéler, parce qu’ils naissent d’une action réciproque des esprits, parce qu’ils ne dérivent pas de l’individu seul, mais des rapports des individus entre eux. A ce groupe, appartiennent les manifestations collectives, où les activités individuelles, en s’additionnant, engendrent non une somme numérique, non un simple accroissement d’intensité, mais des résultats nouveaux produits d’une sorte de fermentation des agrégats humains. »

Théodule Ribot

Pour terminer ce billet avec humour, rappelons-nous que le terme « Agrégat » (selon wikipédia) dérive du verbe latin aggregare, lui même dérivé de «grex-gregis (troupeau)», signifiant à l'origine «rassembler un troupeau»…
Pourrait-on dire alors que la psychologie sociale est, plus « vulgairement », l’observation des réactions biochimiques et du comportement des êtres humains dés qu’ils sont en « troupeau » ? 
Comme nous sommes humains ;), le « troupeau » devient alors un « groupe » et le groupe en psychologie sociale (selon wikipédia) étant un « ensemble de personnes réunies en raison d'une certaine relation ».

Bonnes relations à tous ! :-D !