Hier samedi 30 juillet je réalise que pour déposer en ligne le devoir sur "Emotion et prise de décision", il me reste tout juste 24h et je n'ai encore rien fait... Pas bien... Est-ce que je laisse tomber ? NONNN !
1 cours, 3 chapitres, 45 pages - 1 devoir sur 1 article universitaire en anglais à choisir... aller, je ne suis plus à ça prêt et je choisis un article de 29 pages !
Comme d'hab, la nuit est mon amie (au moins jusqu'à 3h du mat), un petit dodo de 5 heures et c'est partie pour la rédaction du devoir, relecture par mon amoureux pour vérifier que je n'ai oublié trop de mots dans ma tête et à 14h23 (trop en avance la fille, on avait jusqu'à 18h :p) c'est déposé !
Youpi c'est parti, pour la 4ème année, j'avance dans mon parcours de psycho step by step !
Comme il m'arrive dans mon activité professionnelle de coacher des dirigeants, je me suis dit que j'allais faire mon devoir en choisissant un article sur le vaste sujet des émotions et du leadership. Si vous avez d'ailleurs envie de découvrir cet article, CLIQUEZ ICI !
Et parce que je suis généreuse et que j'aime partager, voici quelques propos, lus dans mon cours, qui malgré l'heure tardive m'ont interpellée, peut-être que certains vous "parleront" aussi :
• Les émotions assureraient au moins 2 fonctions essentielles : l'adaptation (et/ou l'ajustement) et la communication (et/ou la coordination sociale).
• Nous référons à des catégories comme la peur ou la joie pour décrire les émotions.
• Les émotions, primaires ou discrètes, seraient associées à des patterns hautement différenciés de réponses physiologiques et comportementales, génétiquement programmés et directement impliquées dans la survie de l'espèce. En accord avec cette hypothèse, des enfants issus de différentes cultures se sont révélés capables de produire et reconnaître l'expression faciale et vocale d'au moins 5 émotions fondamentales : la joie, la peur, la tristesse, le dégoût et la colère.
• Selon la théorie bi-factorielle de Schater & Singer, une émotion est déterminée par une interaction entre les composantes cognitives et physiologiques.
• Si pour des raisons, psychologiques ou physiologiques, on ne parvient plus à prendre de décisions, c'est précisément souvent parce que l'on n'est plus en mesure d'éprouver des émotions (et alors ça, c'est méga intéressant !!)
• L'amygdale, noyau sous-cortical situé dans la partie supérieure du lobe temporal, est sans doute la star la plus étudiée en sciences affectives car son implication dans les processus émotionnels est célèbre :)
• Exprimer des émotions permet également de réguler, synchroniser et évaluer la qualité des interactions interpersonnelles. Les émotions permettent d'exprimer l'amour et le désir mais surtout la relation de hiérarchie et de dominance...
• Il est certain à ce jour que les émotions contribuent à sélectionner l'information pertinente dans l'environnement, facilitent les interactions sociales et biaisent la prise de décision...
• La colère contribuera à une faible perception du risque, alors que la peur entraînera une perception élevée du risque.
• La "Théorie du regret" par Zeelenberg & Pieters repose sur les notions suivantes : puisque les individus sont fortement aversifs au regret, ils effectueront leurs choix de façon à éviter le regret ou adapteront leur
comportement de façon à en ressentir le moins possible dans les choix ultérieurs. (...) D’après cette
théorie : le regret repose sur la décision prise par un individu, elle est en conséquence associée à
un fort sentiment de responsabilité.
• Les
enfants commenceraient à ressentir du regret à partir de l’âge de 5 ans (Weisberg & Beck).
Le soulagement pourrait quant à lui être ressenti à partir de l’âge de 6-7 ans. L’anticipation du
regret se développerait quant à elle de façon plus tardive, les enfants seraient capables d’anticiper
cette émotion à partir de l’âge de 7-8 ans (McCormack & Feeney). De plus, chez les
enfants comme chez les adultes, ces émotions reposent sur un sentiment de responsabilité
(lorsque le choix est effectué par le participant lui-même et non imposé par un tiers).
• Lorsque que les décisions sont prises en groupe, on ose prendre plus de risque et on garde cette décision comme sienne une fois sorti(e) du groupe. (...) Au-delà de l’augmentation de la prise de risque, le consensus de groupe a pour effet d’accentuer
l’expression des opinions.
• Un
individu qui prend des risques fait l’objet de jugements positifs. Il est donc probable que les
individus défendant une option risquée suscitent davantage d’intérêt que les autres, qu’ils soient
plus appréciés et finalement plus suivis.
• La discussion de groupe renforce ce que l'on sait déjà.
• Il est fondamental, dans une discussion en groupe, que les émotions positives soient identifiées comme la conséquence d’une collaboration (et non d’une volonté de compétition) pour permettre un véritable échange des arguments.
• Contrairement aux représentations naïves, le groupe comme lieu libre d’échange ne se construit pas par une mise à l’écart des expressions émotionnelles mais par un contexte social où les émotions exprimées concourent positivement aux échanges.
• Il est fondamental, dans une discussion en groupe, que les émotions positives soient identifiées comme la conséquence d’une collaboration (et non d’une volonté de compétition) pour permettre un véritable échange des arguments.
• Contrairement aux représentations naïves, le groupe comme lieu libre d’échange ne se construit pas par une mise à l’écart des expressions émotionnelles mais par un contexte social où les émotions exprimées concourent positivement aux échanges.